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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 15:22

DSC00740.JPG Le Président de bariq21 avec Ken Morgan,director of the energy institute (TEXAS  USA  nov2008)

Fracturation hydraulique = contamination de l'eau ?

Les députés ont approuvé, mercredi 11 mai, par 287 voix contre 186 l'interdiction de la technique de la fracturation hydraulique pour l'exploration et l'exploitation des gaz et huiles de schiste en France (Lire l'article détaillé du Monde, en édition abonnés).

Présent quasiment partout sur la planète, le gaz de schiste est un gaz naturel piégé dans la roche sédimentaire au lieu d'être concentré sous forme de poches.

La technique de la fracturation hydraulique consiste, pour libérer les gaz et les huiles, à injecter de fortes quantités d'eau mélangée à du sable et des ajduvants chimiques, ce qui a des conséquences désastreuses pour l'environnement (pollution des nappes phréatiques, utilisation massive d'eau, etc.).

Les groupes UMP et du Nouveau Centre (NC) ont voté pour ce texte présenté par Christian Jacob, le président du groupe UMP. L'opposition, jugeant que ce texte ne ferme pas la porte à l'exploitation et à l'exploration de ces hydrocarbures par d'autres méthodes, a voté contre cette proposition de loi que le Sénat examinera à son tour le 1er juin.

Le texte n'évoque en effet que la fracturation hydraulique et l'abrogation des permis de recherches qui y ont recours, ce qui ouvrirait potentiellement la voie à l'utilisation d'une autre technique.

Au nom de la Charte de l'environnement et du principe de précaution, l'article 1 "interdit sur le territoire national l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par des forages suivis de fracturation hydraulique de la roche".

L'article 2 donne deux mois aux titulaires de permis de recherche pour déclarer à l'administration la technique qu'ils comptent employer pour explorer.

Si cette information n'est pas transmise dans les deux mois, ou s'il est indiqué que le titulaire du permis a recours à la fracturation hydraulique, le permis accordé par le gouvernement sera abrogé.

HOSTILITÉ DES ÉCOLOGISTES

A l'issue d'une longue nuit de débat entre mardi et mercredi, l'Assemblée n'a que très peu modifié le texte issu de la commission, qui cristallise la colère de toute la famille écolo : ils étaient ainsi plusieurs centaines à manifester leur hostilité au projet, mardi devant le Palais-Bourbon, parmi lesquels Eva Joly, José Bové et Nicolas Hulot, qui se sont affichés ensemble pour "faire pression" sur les députés.

La ministre de l'écologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a apporté le soutien du gouvernement à ce texte, a reconnu que les premiers permis accordés ne l'ont "pas été dans de bonnes conditions" et que "les choses ont été faites à l'envers".

"Avec ce texte, c'est l'occasion d'aller plus loin dans la mise en œuvre du principe de précaution", a-t-elle dit en assurant, à propos de l'article 2 de la proposition de loi, qu'il "s'agit bien d'abroger tous les permis de recherche qui n'ont plus de raison d'être après l'interdiction [de la fracturation hydraulique]".

Le groupe socialiste, qui avait semblé dans un premier temps accepter la version du texte mise au point par la Commission du développement durable, a fait marche arrière. "C'est un texte qui ne tient pas du point de vue juridique", a dit Pascal Terrasse (PS).

"Nous ne vous faisons pas confiance", a-t-il ajouté à l'adresse des députés de la majorité en demandant l'abrogation totale de tous les permis d'exploitation accordés.

source:le monde

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